Toi, les lucioles, Moi, les papillons ( PV Baharie )

C'était une journée... banale. Avec un ciel couvert de grand nuage blanc, cachant souvent le soleil. C'était déjà l'après midi. Maman m'avait laissé partir, à la recherche d'un papillon. J'en avais pas vu de toute la matinée, je trouvais ça injuste, et j'étais un peut boudeuse.
Contre le vent, je courais, levant le nez en l'aire à la recherche d'un quelconque papillon. J'en trouva un, sur un petit rocher. Derrière ce rocher, un étang. Je ne l'avais pas vu. Ni la lionceau qui s'y trouvait à côté. Moi, je fixais le papillon blanc, posé sur la roche lisse du cailloux. Je me positionna en position de chasse, comme m'avait montré Maman, et plusieurs de ses copines lionnes.
Je fis comme elles m'avaient à ce moment, je me mis à compter pour l'attrapper.
* Un... Deux... TROIS !!!!! *
Je sauta, le papillon s'envola, bien sur. Je sauta au dessus, sans le vouloir, au dessus du rocher, il était pas si grand que ça. Mais il était pas bas. Je tombis, sans le vouloir d'un mètre ou deux dans un étang pas très chaud.
Plouf!
J'étais trempée! Logique, l'eau ça mouille ( XD ). Je releva la tête, boudeuse. J'avais râté mon coup. Il était parti.
Oups!
Je remarqua à cet instant que, sans le vouloir bien sur, j'avais tout éclaboussé une lionceau aussi grande que moi, ou plus comme Nypä.
- Oups, laissais-je échapper.

Baharie s'était promené durant toute la matinée dans la savane, à la recherche d'une proie à sa taille. Mais après avoir observé et réfléchi, elle laissa tomber l'affaire pour d'abord un éléphant, elle le trouvait trop gris puis d'une girafe, trop maigrichonne puis d'un gnou, trop poilu et après une gazelle qu'elle trouvait trop pointue elle trouva LA proie idéale: un grillon. Il sautilla de brins d'herbes à brins d'herbes. Baharie sauta en même temps que lui mais n'arrivait toujours pas à l'attraper. Ca l'énervait de plus et trouva la bonne occasion pour l'attraper. Elle se positionna, se baissa et .. trop tard, un vilain crapaud croûteux et baveux l'attrapa avec sa langue gluante et l'avala tout entier.
Beurk! et toi! tu sais que tu as tout gâcher!
Baharie était près d'un étang, l'eau était vaseuse et remplie d'êtres en tout genre. Des grenouilles, des libellules, des moustiques et des poissons vivaient ici. Elle regarda la sène et se dit: ça tombe bien, j'avais une petite soif!
Elle baissa la tête et sortit sa langue pour laper l'eau mais elle ne put eu le temps d'avaler une goutte que un grand SPLACH! tomba de haut et éclaboussa tout ce qui se trouvait autour, y comprit Baharie. Elle était trempée de la tête au pied et l'eau dégoulinait de partout. Elle s'ébroua pour se sècher mais ça ne lui a pas réussi car ses poils se sont emmélés et désordonnés. Elle entendit une petite vix disant: oups. Ca l'a surprise et regarda vers la direction d'où venait la voix et vit une lionceaune comme elle faisant trempette dans l'étang. Baharie eut un fou rire qu monta à la gorge mais se retenu en mettant une patte sur la bouche. Elle essaya de dire:
salut.. d'où est-ce que tu viens ? haha ha

La jeune lionceau était morte de rire, et caché sa bouche de sa patte. Bon, j'avoue que je devais avoir une de ces têtes... Je m'étais secouée un peut, et mes poils avaient fait des piques sur ma tête. Je leva mes yeux violets vers en haut, pour essayer de voir, mais je ne vis rien. Un peut normale, nan ?
Cette jeune lionceau était d'un pelage un peut orangé, pas brun comme moi. Je ne vis pas de quels couleurs étaient ses yeux. Mais elle devait avoir à peut prêt mon âge, même si elle avait l'aire un peut plus grande que moi, comme Nypä.
Un sourire crispé se dessina sur mes lèvres, j'avais pas voulu la déranger, j'avais même pas voulu sauter dans cette étang. L'eau était pas chaude du tout.
Elle me demanda d'où je venais, entre deux rires.
- De derrière ce rocher, lui répondis-je en lui désignant la pierre que j'avais sauté, sans le vouloir. Je chassais un papillon... Et toi ?

Alors comme ça elle se nomme Baharie ? Ça lui va bien.
- Moi c'est Kula, lui répondis-je avec un grand sourire.
Le papillon blanc que j'avais essayé d'attraper, avant de me retrouver en plein milieu de cet étang, vint se poser sur l'une de mes oreilles.
- Ba tien, c'est lui que je chassais, lui dis-je en posant mon regard violet en l'air.
J'avais retrouvé ma bonne humeur. C'est fou comme ces insectes me rendaient le sourire. Leurs couleurs vives, leurs ailes... Leurs libertés! Je reposa mon magnifique regard violet sur Baharie, qui avait le regard vert émeraude.
- Tu chasses aussi les papillons ?, lui demandais-je enfin.

Elle se présenta à son tour, elle s'appelle Kula, très joli nom. Tout à coup, un petit papillon blanc éclatant avec de jolies reflets dorés se posa sur une des oreille rondes de Kula. Elle s'exclama que c'était ce papillon qu'elle essaya d'attraper tout à l'heure, le petit farceur qui l'a fait tomber à l'eau. Elle souria de plus belle en regardant le bel insecte volant.
Ensuite elle changea d'attention et elle se tourna vers Baharie. Elle lui posa la question de si elle aussi chassait aussi le papillon.

Eh bien pas vraiment .. J'ose pas abîmer leurs belles ailes.. Je préfère les lucioles la nuit, c'est très drôle quand tu en as dans la bouche, tu as les crocs fluorescents ahaha..

- C'est vrai ?!, demandais-je abasourdie.
Je n'avais jamais entendu ça. De toute façon, je ne pouvais que la croire, elle avait l'aire de connaitre les lucioles. Chacun son insecte. Moi les papillons, elle les lucioles. Un sourire amusé se dessina sur mon visage d'ange. J'étais amusée.
Un rayon de soleil qui avait réussit à percer les nuages blancs vint réchauffer nos pelages. Je n'y fis même pas attention.
J'aime les papillons.
Je secoua ma tête, ma belle proie blanche s'envola à ce moment là, et je me leva pour sortir de l'étang. L'eau n'était pas chaude, et un peut crasseuse en même temps. Arrivée hors de l'eau, je me secoua et s'en le vouloir éclaboussa une nouvelle fois Baharie. Je ne le remarquai pas. Je leva légèrement mon regard violet vers le sien vert, m'asseyant en même temps.
- Tu veux jouer avec moi ?, lui demandais-je, un grand sourire aux lèvres.

Je me retrouva à nouveau dans l'eau crasseuse de l'étang.
- Rohhh... non... Baharie, rouspétais-je.
Je venais juste d'en sortir et pourquoi, pour y retourner quelques secondes ensuite. Pas cool. J'avais à nouveau le pelage dégoulinant de d'eau. Pas cool de sa part, trouvais-je. Je fis la boudeuse.
Je me releva, mais ne repartis pas à côté de Baharie, mais à son opposé. Pour me refaire le pelage plus sec.
Arrivé hors de l'eau, je me re-secoua, m'assit, et entreprit de lécher mon pelage brun de ma petite langue rose toute râpeuse. Je ne m'occupais plus de l'autre lionceaune. Mais de mon pelage, essayant de ne plus être humide. Car Maman m'avait dit de ne pas être mouillé en ce temps la, ou sinon je pouvais tomber malade.

Je voyais qu'elle n'avait pas du tout aimé ma blague.. Elle fit un boudin dans son coin en se re-toilettant. Baharie ne comprena pas pourquoi et se demandant qu'est-ce qui avait de mal à être trempée? Elle secoua la tête d'incompréhension et se leva pour s'approcher de Kula. Elle marcha au bord de l'étang à s'en mouiller les pattes, de la boue se collait entre les coussinets et quelques uns faisaient sortir une odeur infecte, mais Baharie s'en moquait et regarda droit devant elle.
Elle arriva à sa hauteur en tournant autour pour arriver au niveau du visage de Kula etlui dit:
Pourquoi boudes-tu? C'était marrant nan? Toi aussi tu m'avais éclaboussé, deux fois en plus ! Elle lui souria et pencha la tête attendant sa réponse.

J'arrêtai doucement mes lèches, et mon regard monta peut à peut pour arriver dans ceux de Baharie. Elle ne comprenait pas que je n'avais pas fais exprès ou quoi ? Comme si je n'avais que ça à faire de sauter dans une marre d'eau froide, avec un temps pareil. Doucement, mais assez vite, je me dressai bien droite devant elle, ma queue lovée autour de mes pattes.
- Tu n'as pas l'aire de comprendre, commençais-je d'une voix aiguë, mais pas très sympathique.
Mes yeux violets qui en général montré ma douceur infinie étaient prêt à lancer des éclaires. Je tenais à rester propre pour Maman, elle qui me toilettait tout les matins avec tant d'amour et chaque soir. Mais également car mes camarades de jeux me voyaient toujours avec un pelage brun lisse qui, avec le soleil, avec des reflétaient chocolats. Mais là, il était tout sauf cela.
- Je ne t'ai pas mouillé pour le plaisir, et encore moins ex prêt!, lui rétorquais-je ensuite, debout, le museau à quelques centimètres du sien.
Puis, redressant fièrement la queue, haute, je partis. Toujours en direction du grand rocher, ma maison.
Baharie m'avait eut l'aire fort sympathique, avant qu'elle ne m'arrose ex prêt. Je déteste ça, surtout en ce temps là. Et puis, en ce temps là, l'eau n'est pas forcément propre, mais un peut boueuse.

Lorsque Baharie se trouvait près de Kula, celle ci se montrait pas du tout sympathique. Elle se montrait froide et hostile, ce qui déplaisait la petite Baharie, elle qui voulait juste s'amuser un peu. Elle continua à dire qu'elle avait pas fait exprès d'avoir éclaboussé Baharie et finit sa toilette en se levant pour partir vers le rocher. Alors Baharie lui tira la langue en faisant des bruits de pets et quelques postillons s'y échappa aussitôt. Et lui cria:
Tu dois être une fifille à sa maman qui a peur de se salir ses papattes..
En faite, t'oses même pas t'aventurer dans des jeux trop salissant pour toi, je parie! ..
Elle continua par faire des grimaces avec ses yeux qui tournaient dans tous les sens et toujours avec le sourire. Elle s'asseyait sur ses pattes arrières et se tena debout pour pouvoir placer ses pattes avant près de ses oreilles pour amplifier ses grimaces.

Je n'écoutai même pas les dires de Baharie. Cette lionne était totalement... idiote. Peut être que je n'aimais pas me salir les pattes, mais moi, au moins, j'ai reçus une bonne éducation. Et j'ai une Maman, moi. Même si j'avoue que je ne sais pas si elle, elle en a une. Et, à ce moment là, je m'en fichais un peut tout de même.
Par dessus mon épaule, je lui lançai, d'une voix plutôt claire, mais aigüe, et assez fort. Le vent l'emporta également jusqu'aux oreilles de cette lionne que je trouvait complètement immature!
- Moi au moins j'ai de l'éducation!...
Puis, je redressai la queue haute, montrant que moi, je me tenais bien. Je murmurai la suite :
- ...garçon vas!
Ce murmure, elle ne put l'entendre, bien trop loin de moi à présent.
Ma démarche était comme d'habitude, noble. Maman m'avait toujours dit de prendre exemple de Kiara, notre souveraine, qui avait une démarche noble, un maintien parfait. Après Maman, je suivais notre reine adorée.
La tête toujours haute, le vent soufflant sur mon pelage brun, je me mis à trottiner.